jeudi 29 mai 2008

Week-End HP


Pour ce super week-end HP, ne vous attendez pas à une saga à la Jean-Roch, en parfaite adéquation avec la thématique de cet énorme Grand-Jeu inter troupes, mais plutôt à un compte-rendu plus...classique.
Lors de ce week-end, le but était, pour les CP et seconds, en plus de s'éclater (on pensera à la veillée calembours...), de découvrir ce qu'est la route, en quoi consiste "être routier", etc. On est donc partis du local avec l'espoir de se retrouver à la plage, pour pouvoir se baigner, couler les autres (et autres trucs très intelligents). Quelle ne fut notre surprise et ô combien notre déception fut grande, de découvrir que nous étions en pleine campagne, avec des arbres et de l'herbe à perte de vue ! Tout ce qu'on a pu trouvé qui rappelait la mer, c'était une barque remplie d'eau de pluie et autres solutions aqueuses (on a préféré de pas analyser en détails ce qui s'y trouvait). Décidés à passer tout de même un bon week-end, en bons éclaireurs, et plein d'entrain, on a monté la tente, préparé le coin veillée et joué au foot. On se rappellera longtemps le pari entre Loïc, CP du Grizzli, et Arnaud, CT, de marquer pour ce dernier dans un but de deux mètres de long, (solidement) gardé par le brave CP. Pari tenu et remporté par Arnaud !
C'est alors que les routiers sont arrivés, avec pour conséquence l'arrêt du match et la mise en marche des méninges de ces pauvres scouts abrutis par une demi-heure de foot sous la pluie (ça n'a jamais fait de mal à personne). On a ainsi démarré une "heure route", temps de réflexion sur le thème suivant : "Etre chef". Au terme de cette heure de médit', on a partagé nos réflexions : moment fort du week-end !! EN résumé, être chef, c'est être un meneur, être quelqu'un en qui on peut avoir confiance, être responsable. Etant donné que c'est une tâche difficile, on a comme aide les autres CP (voire seconds), le CT et ses assisants, l'aumônier, et, bien entendu, le Seigneur. A vous, chefs et cheftaines, responsables d'un groupe, donc de plusieurs personnes : PRIEZ !! Dieu saura vous guider, vous soutenir, vous aider.
Après cela, repas (ô combien bourratif !) et veillée animée par Jean-Roch (quelle surprise !), Alban, Jean-Cyrille et Jean-Pascal. Pur délire en HP-clan !!!
Le dimanche, jour du Seigneur, nous nous sommes dirigés vers la messe, en chantant et en rigolant. "Mais qui sont ces gars bizarrement fringués et qui chantent quelque chose comme : - Protège ma promesse - ? Au moment du chant d'envoi, a résonné dans l'église, et peut-être dans le village tout entier, la prière scoute, magnifiquement chantée par des CP, seconds et routiers. A ce que nous sommes fiers d'être scouts !
Après un repas du midi encore très bourratif (mais très bon !), l'après-midi était réservée au rangement, à un moment de discussion à propos des différentes patrouilles (ce qui va et ce qui va moins bien). Et, en attendant les parents chargés d'assurer le retour, on a eu le droit à une bonne sioule HP contre clan, où les pauvres routiers n'ont su venir à bout de ces scouts surmotivés !
Comme mot de conclusion, je voudrais remercier, au nom de toute la HP, Arnaud, François, et les routiers présents, pour nous avoir permis de passer un si bon moment, pourtant loin de la mer (ha ! ha ! ha !). Merci pour ce super Week-End !!!

Thibaud Boulet, CP de l'Aigle

mardi 27 mai 2008

confirmation we de troupe

Le we de troupe du 31 mai - 1er juillet est bel est bien maintenu.
Les horaires restent les mêmes :
- samedi 14h ancien local
- dimanche 17h30 ancien local

Le we se déroulera à Castelnau du Médoc

pensez bien à vos tenues de camp, car ça va déménager

on compte bien sûr tous sur vous

La Maîtrise Eclaireurs

confirmation we de troupe

La troupe est fière de compter parmi elle 4 secouristes en plus.

Roch P., Jean-Gabriel M., Arnaud du P. et Gauthier T. ont réussi de façon exceptionnelle tous les tests posés par le pompier ce we.

Encore félicitations !!!

mercredi 21 mai 2008

Il y a pas de raisons !


Il n'y en a pas encore, mais ce n'est pas une raison pour les oublier, alors je tente :
Je lance une section "prières et textes de réflexion"; en espérant que ça vous plaise !
La première est la suivante :


Sur le bord

Ne laisse pas ton manteau
sur le bord de ta route,
même s'il te semble étouffant
il t'abrite de l'orage.

Ne délace pas tes chaussures
sur le bord du ruisseau,
même si tu crois qu'elles t'empoisonnent
elles te protègent des cailloux.

Ne jette pas ton bâton
dans les fourrés de bruyère,
même s'il te parait lourd
c'est lui qui te soutient.

Ne pose pas ton cœur
sur le bord de tes jours,
même s'il te fait pleurer
c'est lui qui te fait vivre.

Le repas trappeur


Si vous êtes en vue d'un badge trappeur, ou bien pour votre simple culture générale (à replacer dans une conversation, lors d'un repas de famille par exemple), voici quelques informations générales et quelques idées concernant un repas trappeur.

Un tel repas sert à survivre dans la nature, avec les (nombreux) moyens qu'elle peut nous donner. Il peut donc s'avérer être très utile aux scouts, dans le cadre d'un raid survie notamment).

Ainsi, lorsqu'on parle de manger un poulet, une poule ou encore un lapin, il faut d'abord l'attraper (qui l'eut cru !), ou l'acheter vivant (pour ceux qui n'ont pas encore acquis la technique de la capture de poulet), puis le tuer, le plumer ou le dépecer, et le vider pour enfin le cuisiner.

Il faut aussi connaître un minimum de plantes comestibles :
¤ Les châtaignes
¤ L'ortie ordinaire : ne cueillir que les jeunes pousses et bien les nettoyer
¤ Les fougères : ne prendre en compte que des jeunes pousses vertes en forme de crosse, et les préparer à la façon des asperges. Elles sont meilleures avec une vinaigrette.

On doit aussi savoir cuisiner un œuf :
¤ œuf à la broche : couper et écorcer une fine branche, maintenir l'œuf horizontalement et percer les deux extrémités à l'aide d'une pointe de couteau, avant d'enfiler l'œuf en brochette.
¤ œuf sous la cendre : veiller à bien percer la poche d'air située au niveau du bout de l'oeuf le plus arrondi et le poser une minute dans les cendres.
¤ oeuf sur le plat : casser l'œuf sur une pierre plate préalablement chauffée dans la braise.

Pour ce qui est des champignons (du moins pour ceux qui aiment ça), il ne faut les cuisiner que lorsqu'on est parfaitement sûrs qu'ils soient comestibles, quitte à passer dans une pharmacie où ils savent renseigner les pauvres scouts affamés, qui n'ont à manger qu'un champignon blanc avec des points rouges dessus (que quand on en mange, on se retrouve dans un monde merveilleux...).

Thibaud Boulet, CP de l'Aigle,
d'après Simon Frech, ancien CP du Castor


lundi 19 mai 2008

WE inter-Troupes


Amis, ecoutez, amis sentez-vous,
La chaleur du sang, qui monte a vos joues,
Cette grandiose, et épique saga,
Gravée dans les annales restera,
Pour point oublier la mémoire des héros,
Qui, mince, se sont fait trouer la peau...

Belle était la journée,
En ce mois printanier,
Les scouts sont arrivés,
Tous prets a dérouiller.
Le chef pris la parole,
Et, par des fariboles,
L'histoire a mis sur pied,
Pour éviter le merdier...
« Au mariage du Compte,
Vous etes tous invités,
Et comme la tension monte,
Il vous faut m'écouter :
Par des épreuves viriles,
En mettant dans le mille,
Par quelques bastonnade,
Et un relais marrade,
Un général il faut,
Pour les troupes mener,
Et monter l'échafaud,
Si ça a mal tourné... »

A ma patrouille je dis :
« Adonc, adonc, mes amis,
Ne vous forcez donc point,
Du grade de général,
Je me passerai bien,
Mais gardez le mental,
Oui, celui des vainqueurs,
Profond, dans vos tetes et vos coeurs »

Détails de bastonnades,
Mes amis, quelle boutade !
Par puissance les Grizzly,
Ont, St Jacques démoli,
Et, toujours sans forcer,
Général je fut nommé...
Adonc a la tete,
De scouts bien musclés,
Nous nous sommes rendus,
Au coeur de la foret,
Pour batir vaillamment
Un bastion fortifié,
Et prendre joyeusement,
Un bon petit gouter,
Que je nomme présentemment
Le Repos des Guerriers.

La soirée avançant,
Déjà le feu dansant,
Au bout de chaque torche,
Eclairait notre marche,
Jusqu'à ce Roman porche,
Et cette Gothique arche,
Où tous ensembles beuglants
« Normands, fiers et vaillants !! »
Avons fait notre entrée,
De saluts acclamés !
La veillée était jouée,
Avec des artifices,
Et les scouts hurlaient,
Tous en coeur « Bis ! »
Les troubadours jongleurs,
De feu étant cracheurs,
Spectacle pyrotechnique,
Tout bonnement magnifique.

Lorsque soudain,
Ô rieur Destin,
Des sbires du Chacal,
Tout suintant de mal,
La promise enlevèrent
Pour leur maître satisfaire !
Le Compte, pris de folie,
Pour les ravisseurs nous prit !
Et nous accusant, a tord,
Ordonna nos mises a mort !!
Un a un, il convia les généraux,
Je fut parcouru de frissons,
Lorsque la masse hurlait mon nom,
Pour montrer qu'on est pas des blaireaux,
Nous nous batîmes, chair et sang,
Sous les acclamations et huements.
Mais le compte dans sa folie,
Nostre combat n'ayant suffi,
Il exigea de voir crever
Les plus jeunes des invités !
Dans la tuerie et tous ses vices
Se vautrèrent donc les novices.
Et ce massacre fut remporté
Par un de mes ptis protégés,
Nous assurant la victoire,
Et comme gain, un étendard.

Apres cette soirée bien mouvementée,
Et un temps de priere en équipe partagé,
Tout le monde vite, dans son duvet,
Se lacherent dans les bras de Morphée.
Dès l'aurore, le lendemain,
Les chefs, ces grands coquins,
Nous réveillerent aux pétards,
Et pour nous sortir du coaltard,
Nous donnèrent le petit-déjeuner,
Nous fûmes prets a batailler.

L'ennemi ne se fit point attendre,
Lui montrer qu'on savait se défendre
Ne fut pas tache aisée,
Face a tant de brutalité.
Mais a bourrin, bourrin et demi,
Je vous rappelle mes amis,
Rentrez dans le lard, taillez dans le gras,
Quoi que tu fasse, il se relevera.
Malgré tout, ils attaquerent,
Et nostre fortin démonterent,
Mais nous ne fûmes pas en reste,
Plusiers fois changeant de veste,
De leur piece, ils eurent monnaie,
Ils ont du la sentir passer !

Apres moult échaufourées,
Baston finale se profilait,
Et les armées convergeaient
Vers la masure fortifiée,
Par les chefs, bien gardée.
D'un coup tension monta,
Et la pluie crépita,
Dans un silence de mort,
Les regards se croisaient,
Et, braillant comme un porc,
L'assaut était lancé !
Avec pugnacité,
Le Roux nous repoussait.
Chaque fois se redressait,
Une humaine marée,
Toujours prete a combattre,
Peu encline a débattre.
Maintes fois fut relancée,
La clé dans les fourrés,
Toujours rapportée,
Encore, il faut tenter !


Mais soudain retentit,
De gloire un puissant cri,
Nous nous retournions,
Boueux comme cochons,
Les Gascons ont vaincu,
Et nous avons perdu ?
Eh bien que nenni !!
Du désespoir l'énergie,
Sinueuse, nous emplit,
Réveillant nos membres engourdis,
Et débuta, effrenée,
Une course affolée,
Pour la place seconde,
Qui quand le tonerre gronde,
Las, fut abandonnée,
Pour le repas du midi,
Partagé sous la pluie.

La pluie telle une caresse,
Nous poussa vers la messe,
Célebrée avec entrain,
Par notre Pere Dominicain,
Et affreusement chantée,
Par deux cent voix cassées !!

Jean-Roch Savoy, SP du Grizzli