vendredi 10 octobre 2008

Le camp raconté aux enfants

histoire d'un vieux briscard a l'intention des jeunes louveteaux montant a la Troupe

Oyez, oyez mes frères !!
J'ai ici pour vous la légende la plus légendaire qui ai jamais été contée ! Et j'ai la chance de pouvoir me vanter d'y avoir participé ! (d'où sa légendarité...)
Elle commence un beau jour de Juillet, sous un soleil caché par des nuages, annonciateurs des tensions orageuses entre les peuples...
Le traître, l'infâme Paris, avait enlevé la belle Hélène dans son gourbi bouseux qu'il appelait Troie. Selon lui, c'était la ville la mieux protégée de toute la Grèce... on a vu ce que ça donnait !
Mes compagnons et moi-même partîmes donc; la joie au coeur, le pas léger, plein d'entrain et d'allégresse pour aller bouter le Troyen hors de ses murs, et bouter les murs hors du sol de Grèce.
Évidemment, quand on se ramène avec des milliers de soldats, on nous voit arriver de loin, ce qui a fait que, pendant les quelques jours où nous construisions nos machines de guerre, ils eurent le temps de fortifier leur motte de terre convenablement, histoire de nous permettre un défi intéressant...
Après quoi, malgré la tension palpable, nous dépêchâmes des équipes d'espions pour reconnaître le terrain et saper les installations Troyennes; mais, et surtout glaner des informations, les échanger contre des carottes et autres télescopes et masques à gaz...
Malgré la guerre qui, de sa solide lance, commençait mêle a titiller les nerfs des plus endurants, nous n'oubliâmes point la raison de notre venue, qui est l'Honneur, et sans Couleurs, point d'Honneurs !! Adonc, nous montâmes un mat, haut et fier, afin de faire savoir a tous que nous étions présents pour vaincre !
Cependant, raison divine oblige, nous dûmes observer la trêve traditionnelle pour les Jeux Olympiques de St Priest-Ligoure, où maints guerriers prouvèrent leur valeur aux yeux de leurs chefs, imposèrent le respect à leur camarades, et instillèrent la terreur dans les rangs ennemis.
En gros, ça rigole plus ! Ça devient une affaire d'hommes !
Après la ripaille et festoierie traditionnelle célébrant la victoire des vainqueurs des Olympiades de St Priest-Ligoure, les choses devinrent sérieuses.
Réveillés non pas par le coq, mais par le cor, qui sonne dans l'aurore, l'assaut est lancé, un seul objectif en vue : libérer la belle Hélène !! Les combats furent sans merci, sans bonjour, ni au revoir, pas un seul s'il vous plait, bref, une vraie tuerie.
Il y eut des alliances aussi solides que du polystyrène extrudé, des pactes qui sonnaient aussi faux que l'instrument de travail de la Mort, qui d'ailleurs n'as pas chaumé...
Finalement, au termes de maints et maints combats, et ce pour le bien de tous, la bonne poire belle Hélène a la peau de pèche et aux cheveux blonds comme les blés (bon appétit les gars !) fut arrachée aux griffes des infâmes qui l'avaient enlevée, et bien amochée (ou alors c'était pas la même, ou alors elle a vieilli prématurément, ou encore, dernière hypothèse, ils l'ont gavée d'hormones...). Après quoi, on a abattu leurs murs, écroulées leurs maisons, brûlé leurs récoltes; exterminés les survivants et mis toutes les carcasses a pourrir au soleil, pour nourrir les chiens, les corbeaux et les mouettes.

Après quoi, nous pûmes enfin savourer la douceur chaleureuse de leurs foyers brûlant au clair de lune autour d'un bon méchoui partagé convivialement, dans une saine ambiance de franche camaraderie !

Alors ? T'avais déjà entendu plus épique comme légende ? Si oui, faudra que tu m'la racontes !!


Et pour les gugusses que ça interesse, je commence a mettre les photos du camp dans la galerie !

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